Je salue l’initiative #letgirlslearn #Yali et je tiens à souligner à l’occasion de la journée internationale de la femme ce 8mars, qu’il ne suffit pas d’inscrire une fille à l’école pour dire qu’on œuvre pour son éducation.
Il faut créer des conditions adéquates pour motiver la fille à percer dans les études. Le Togo a fait beaucoup d’efforts pour l’atteinte des OMD concernant l’éducation et aujourd’hui on tend à s’accorder pour reconnaître que le débat ne se pose plus tellement en terme de mettre les filles à l’école mais plutôt jusqu’où vont les filles scolarisées?
Et oui, c’est une question pertinente.
Aujourd’hui, on ne frappe plus à l’école. C’est encourageant pour celles qui redoutaient les fessées qui entrainaient le bris des perles traditionnelles qui ceinturaient leur hanche, ou encore qui ne supportaient pas ces coups perçus comme une humiliation ultime…
Les parents comprennent grâce aux campagnes de sensibilisation qu’ils doivent investir autant dans l’éducation du garçon que de la fille.
Mais une fille d’une famille très modeste qui obtient le CEPD, le BEPC, et le BaC, et qui va s’inscrire à l’Université, après la première année, qu’est-ce qui la motive à continuer?